Ton rythme, ton énergie t’appartiennent

Un des plus gros chantiers de déconditionnement, pour moi, c’est de tenir compte de la singularité de mon rythme et de mon énergie.

Accepter de ne pas être une “machine de productivité”, accepter d’être parfois lente à me mettre en mouvement, accepter les fluctuations d’énergie et mon besoin important de me reposer.

J’ai régulièrement besoin de jours off, de faire la sieste, de prendre soin de moi, de faire des pauses. Et j’ai loooongtemps culpabilisé d’être comme ça.
Heureusement, j’ai découvert le Human Design, qui m’a permis de mieux comprendre cet aspect de moi, et de me réconcilier avec.  

Mon énergie est limitée. Et elle est précieuse. 
J’ai envie de faire, vivre et explorer plein de choses ! Mais mon énergie, elle, m’oblige à faire des choix.
Oui, elle m’oblige, et tu sais à quel point je déteste être obligée.
Et pourtant, là, je ne peux que l’écouter. Parce qu’elle a raison, parce qu’à force de courir des dizaines de lièvres à la fois, je ne suis pas toujours au bon endroit.
Au bon endroit pour moi.

Mon rythme, mon énergie me guident vers ce qui est juste pour moi, dans l’instant.
Selon que j’ai besoin de repos ou de m’activer.
Selon que j’ai besoin de calme ou d’émulation.
Selon que j’ai besoin de solitude ou de socialisation.  

Quand je m’écoute, je sais toujours quel est le meilleur choix à faire.

Et pour toi, c’est pareil.
Si tu t’écoutes, tu sauras quand poser le bâton de pélerin ou quand continuer sur le chemin.
Quand lancer une nouvelle offre ou quand temporiser.
Quand charger tes journées de rendez-vous ou quand te les réserver.

En ce moment, je suis dans une énergie de choix libérateurs.
J’ai décidé de lâcher ce qui m’encombre l’esprit, ce que Jessica Johansen appelle les conteneurs énergétiques.
Je suis en train de faire la liste de TOUT ce que j’ai en cours, pro ou perso : projets, relations, carnets commencés, mails ouverts, newsletters auxquelles je suis abonnée, livres en cours…
TOUT.
Et je décide de ce que je garde et de ce que je laisse partir.
Sans regret.
Sans drame.
Sans déchirement.  

Juste des choses à clôturer pour qu’elles ne m’encombrent plus la tête… comme ces vieilleries au fond du grenier qui ne valent rien, qui n’ont plus d’utilité ni de sens pour personne mais qui gisent là, oubliées, poussiéreuses et encombrant la vue quand on passe la tête.  

Je décide de ce que je laisse partir.
Je décide de simplifier. Au maximum.

Pour faire de la place à ce que je garde.
Pour laisser la place à ce que j’ai envie de cultiver, de faire croître, de chérir, de chouchouter. 
Et il va en rester, des choses. Plein. (je reste une multipotentielle passionnée, hein !)
Mais ce seront des choses que j’aurai choisies en conscience.
Qui ont du sens, de la valeur à mes yeux.  

J’ai aussi décidé d’alléger mes “objectifs” et mes “to-do lists” au maximum.
Quand je vois la liste dingue des choses que j’avais prévues de faire en juillet… complètement irréaliste ! Et cette liste était en tout point comparable à celle des mois, des années précédents !
Sauf que je ne m’en rendais pas vraiment compte. Donc là aussi, le salut viendra de la simplification.

Je veux dire que je me rendais compte que j’avais beaucoup de choses mais j’avais toujours l’impression que j’avais un problème d’organisation et que c’était pour ça que je n’y arrivais pas…
Alors qu’en fait… peu importe le mode d’organisation et le niveau d’énergie à ma disposition, c’était tout simplement im-pos-si-ble de venir à bout de cette liste !
(absolument tout noter et faire le bilan à la fin de la période, ça aide sacrément à ces prises de conscience !)  

Revenir à l’essentiel. 
Arrêter de me surcharger et juste… apprécier le temps que j’ai, les projets en cours et qui me mettent en joie, mes relations…

J’ai enfin compris que, pour pouvoir mener à bien tous mes projets, je dois prioriser (ma copine Carole en parle très bien !) et que ça ne veut pas dire “abandonner un projet en cours” mais “suivre sa Joie avec l’élan du moment”.
Et ça soulage. Fort.
Parce que je n’ai plus à choisir dans le sens de “renoncer” mais dans le sens “faire ce qui m’éclate en ce moment”… et rien que savoir que mes autres projets attendent leur tour, ça entretient l’esprit de Noël dans mon coeur d’enfant. 😁

D’où l’importance, encore une fois, d’arriver à me séparer des projets (j’utilise ce terme de façon générique) qui ne me font plus vibrer. J’ai même prévu une cérémonie d’adieu pour les clôturer, c’est te dire comme je prends la chose au sérieux ! 🤣 mais ce sera une cérémonie joyeuse et légère, ni drame ni déchirement, rappelle-toi !  

Mon rythme, mon énergie, mes priorités. Ma Joie.

Et toi, tu as du mal à te défaire de ce qui ne te met plus en Joie ? ou c’est facile de faire ces choix ?

Avec Amour, 
Sofia
 
 
 
 

2 réponses

  1. Marion C dit :

    L’énergie reste un sujet sensible que j’ai du mal à appréhender et équilibrer encore, je crois…
    J’adore cette idée de tout lister et choisir en.conscience…Mais ça me parait pharaonique comme tâche!

  2. Sofia dit :

    Oui, c’est assez pharaonique mais je ne fais pas tout en une fois.
    J’ai écrit tous mes sujets sur une feuille, puis je les ai organisés par catégories et je vais m’y atteler petit à petit.
    Et évidemment, il y a des sujets auxquels je n’avais pas pensé qui surgissent, donc je les ajoute. La clé, pour moi, c’est de ne pas se mettre la pression de tout clôturer d’un coup, ou rapidement.

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